Le Développement Durable dans le secteur du congrès

Créée en 1965, France Congres réunit a ce jour 52 Maires de Villes de Congrès pour oeuvrer au développement du tourisme d'affaires.

Interview de Philippe Augier, président de France Congrès.

Auriez-vous un ou deux exemples de bons élèves en la matière ?
De la profession dans son ensemble ! Comme d’autres organisations de la filière, France Congrès a répondu favorablement à l’invitation de l’ANAé (Association des Agences de communication événementielle) de créer le premier éco-guide à l’attention des organisateurs de manifestations. C’est une base très intéressante qui montre la préoccupation de notre secteur d’apporter des réponses concrètes dans le domaine du développement durable. Les initiatives individuelles sont désormais nombreuses en France et nous nous attachons a les recenser pour mieux les valoriser auprès des organisateurs. Difficile de mettre en avant une initiative locale plutôt qu’une autre mais nous connaissons et apprécions l’expertise de Lille dans ce domaine ; nous avons d’ailleurs reçu Mme Poliautre, Adjointe au Maire en charge du Développement durable, lors de nos Journées d’études 2008 afin qu’elle nous parle de l’engagement lillois.

Quels sont les engagements pris par France Congrès pour défendre le développement durable ?
Il n’existe, à ce jour, aucun critère spécifique discriminant au sein de France Congrès, la démarche de France Congrès se voulant plutôt incitative. Pour autant, nous réfléchissons à intégrer quelques engagements dits environnementaux dans le prochain référentiel Qualicongrès pour lequel nous avons entamé une révision. Il est malheureusement un peu tôt pour en dévoiler le contenu. C’est un sujet à la fois important et sensible sur lequel nous devons être responsables y compris dans le respect des engagements définis et pris vis-à-vis du client. Là aussi, le travail collectif et surtout l’appropriation par le plus grand nombre de centres de congrès est déterminant si l’on veut pouvoir obtenir des résultats probants et promouvoir cette différence à l’international. Je considère d’ailleurs très pertinente la démarche  » Carbon Care  » développée au sein de Lille Grand Palais. C’est tout à fait ce type d’action qu’il faut pouvoir généraliser en France.

Quel est selon vous le rôle des villes de congrès par rapport à l’environnement ?
Certes les palais des congrès sont concernés, qu’il s’agisse de recyclage ou encore d’économie d’énergies, mais nous pensons que la démarche prend tout son sens si elle est abordée à l’échelle du territoire ou de la destination, si vous préférez. L’équipement d’accueil est un élément de la chaîne de services et l’action menée en faveur de l’environnement doit répondre à une démarche plus globale, initiée et conduite par la collectivité, intégrant les problématiques de transport, d’habitat, etc. L’élu a donc une responsabilité importante mais pas exclusive puisque l’engagement à l’échelle d’un territoire concerne toutes les composantes de la Société : monde économique, société civile… qui sont souvent force d’initiatives et d’entraînement.
Diane Desobeau – Extrait A la Une – nov. 2008
www.france-congres.org

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